Table-ronde sur le développement des indications géographiques (IG) en Afrique
Cette session qui s’est ouverte le 10 juin dernier à Yaoundé, a été initiée par le Cameroun, en relation avec l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et destinée aux acteurs de la chaîne de production du poivre de Penja, du miel d’Oku et du Cacao sous le thème : « Les indications géographiques en Afrique : enjeux de développement territorial, d’intégration économique et de commerce ». Il était question de passer à la vitesse supérieure sur l’enregistrement international pour une plus grande reconnaissance. La session vise donc à sensibiliser les acteurs sur le système de Lisbonne sur l’enregistrement des indications géographiques. L’environnement international étant caractérisé par la difficulté de certains pays à faire face à la compétitivité acharnée, le Cameroun est donc interpellé à rechercher avantageusement son positionnement dans ce visage économique mondial. Déjà, le système de Lisbonne est un instrument d’OMPI qui vise à faciliter la protection internationale des appellations d’origine au moyen d’une procédure unique d’enregistrement. Les travaux visent par ailleurs à aider les producteurs locaux, dans le domaine de l’agriculture, de l’artisanat et de tous les domaines, à mieux appréhender les marchés extérieurs. En d’autres termes, un produit qui est marqué d’une indication géographique gagne beaucoup plus de valeur économique sur le marché. Ce qui fait que le pays d’où il est issu devient une destinée privilégiée. A tout prendre, il est question d’échanger et de réfléchir sur le développement des indications géographiques en tant qu’outils de promotion et de commercialisation des produits de qualité issus de l’agriculture et de l’artisanat africain, ainsi que la sensibilisation des acteurs pour la valorisation des produits locaux.
